Aujourd’hui, une personne ayant une longue carrière dans la configuration de projets européens répond à nos questions. Enrique Rodríguez est le chef du département des initiatives internationales et des affaires européennes de la ville de Gijón, l’un des deux partenaires d’Aych en Espagne.
La mairie de Gijón a déjà une vaste expérience des projets européens. Qu’est-ce qui différencie Aych du reste des projets?
Le projet AYCH présente un aspect qui le rend différent et attrayant: il travaille directement avec les gens, avec les jeunes de notre environnement. Cet élément fait d’AYCH un projet proche, direct et beaucoup plus facile à transmettre. Parfois, les projets européens sont abstraits ou excessivement techniques, mais avec AYCH, nous trouvons un projet proche du citoyen. Les bénéficiaires du projet participeront à des réunions transnationales, à des projets de formation et auront l’occasion de rencontrer d’autres jeunes, ainsi que des formateurs d’autres pays européens. A l’heure où le projet européen est remis en cause, cette proximité est sans doute l’élément le plus marquant.
Dites-nous brièvement en quoi Aych pourrait être important pour les jeunes Asturiens.
L’une des données figurant dans le projet est le taux de chômage élevé chez les jeunes de la région atlantique européenne, en particulier en Espagne. De Gijón, nous pensons qu’AYCH peut être un élément qui contribue au développement d’activités chez les jeunes qui encouragent le démarrage de projets à caractère commercial. Les interactions entre les activités lancées dans le cadre du projet et d’autres initiatives locales sont très importantes pour la consolidation des idées pouvant naître des Creative Jams transnationaux. En outre, ces projets pourraient également avoir la valeur ajoutée européenne que chacune des propositions résultant de tous les échanges et formations pouvant survenir au cours de la vie du projet pourrait avoir.
Le projet Atlantic Youth Creative Hubs s’adresse aux jeunes de 14 à 30 ans. Existe-t-il un profil concret de la participation au projet et pourriez-vous préciser ce que vous allez faire de la part du conseil municipal de Gijón pour ces jeunes?
Dans notre cas, nous avons décidé de miser sur le développement du projet dans le domaine des industries et des services 4.0 afin de rechercher des synergies et des rencontres avec d’autres projets en cours de développement à Gijon et avec des partenaires locaux avec lesquels nous avons collaboré dans de multiples initiatives. . Plus précisément, la collaboration avec l’Université par le biais de deux chaires, Gijón Smart et Gijón Media Lab, est fondamentale. Les jeunes qui participent au projet AYCH, à leurs Creative Jams, proviennent essentiellement de cette collaboration avec l’Université. Tout au long du projet, il y aura plus d’activités nous permettant de collaborer avec d’autres entités sociales et d’autres profils de jeunes. C’est l’un des points forts du projet: la diversité des jeunes pouvant y participer.